Ce matin, j'ai eût la chance de pouvoir me rendre dans les hauteurs de la cathédrale Sainte-Croix avec l'ancien Office de Tourisme d'Orléans, aujourd'hui rebaptisé l'Orléans Val de Loire Tourisme (OVLT), en compagnie de notre guide Julie.
Après être entrés dans la cathédrale par une porte latérale, nous avons pu accéder à différents niveaux, parmi les gargouilles et les passages étroits. Nous avons pu, chemin faisant, accéder à la charpente de l'immense édifice de 114 mètres de haut qui, ça ne s'invente pas dans une ville de Loire au passé portuaire, emprunte sa forme à celle d'une coque de bateau retournée.
Ayant pu accéder à une grande hauteur, j'ai ainsi pu photographier pour vous la partager cette vue panoramique sur la rue Jeanne d'Arc, en direction de l'ouest, du côté donc où se situe l'entrée principale de la cathédrale et avec tout en bout de rue la place De Gaulle.
Nous avons pu voir d'en haut la très grande cohérence des toitures dans tout le centre ancien de la ville, tant des matériaux que des teintes. Certains édifices se démarquent malgré tout, comme une exception à la règle, je pense par exemple au Beffroi se dressant fièrement, tour ayant eût pour fonction de servir au moyen-âge durant les sièges, puisqu'on y donnait l'alerte.
Nous avons pu également clairement distinguer d'en-haut la préfecture, le temple protestant, ou encore le pont Georges V et le pont de l'Europe bien plus loin. Tout au fond, vers le sud, le quartier étudiant et l'hopital de la Source étaient également visibles, l'église d'Olivet, et même la centrale de Dampierre-en-Burly.
Dans les hauteurs de la cathédrale, nous nous sommes progressivement rapprochés du bourdon Jeanne d'Arc qui est une cloche pesant 6 tonnes ! On peut dès lors imaginer le travail gigantesque pour parvenir à hisser un tel instrument à l'endroit où il se trouve maintenant !
J'ai également appris aujourd'hui que les gargouilles qui ornent les façade de la cathédrale ont pour fonction de repousser le mal, d'où leur aspect très effrayant. J'ai appris également comment, durant la 2nde guerre mondiale, les vitraux étaient démontés puis mis à l'abris, afin de pouvoir les conserver intacts.
J'ai enfin appris que le tramway, que nous apercevons en bas, doit le choix de sa couleur au sable de Loire.
Voilà tout, n'hésitez pas si vous avez la moindre question ...!











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